Après la guerre Chapitre 2 Au réveil Il n'avait pas fallu longtemps à Annie pour trouver où Terry se trouvait, grâce aux nombreux magazines qu'elle avait chez elle. Lorsqu'il sut à quel point l'état de Candy était sérieux, Archie aida sa femme tandis qu'elle feuilletait les diverses publications. Il fut celui qui trouva quelle pièce Terry répétait et, grâce à cela, Annie sut dans quel théâtre il travaillait. Patty et Annie étaient encore en train de se demander ce qu'elles pourraient lui câbler, quand Archie leur fit remarquer que s'il recevait jamais leur message, il pourrait bien être déjà trop tard, et qu'il pourrait être plus sûr, plus rapide et plus facile de lui téléphoner au théâtre. 'Je pourrais aller en ville pour lui téléphoner,' proposa Patty. 'Je devrais le faire,' dit Archie. 'Pas seulement pour Candy, mais si toi ou Annie essayiez de le contacter, la personne qui va vous répondre pourrait penser que vous n'êtes que d'autres admiratrices qui veulent parler au, semble-t-il, célèbre Terrence Granchester. Si je me présente comme un vieux camarade d'école, il est plus probable qu'on me laisse lui parler.' Les deux femmes durent admettre qu'il avait raison. De la Maison de Pony, Archie se fit conduire par son chauffeur jusqu'au téléphone le plus proche et il appela où Terry était en répétition. Par hasard, car il ne savait rien des théâtres et des répétitions, Archie donna le numéro de la loge du portier à l'opératrice, et ce fut le régisseur qui décrocha au moment où il quittait les lieux. Archie eut à peine le temps de lui dire qui il était et à qui il voulait parler qu'il l'entendit hurler "Granchester !" et cinq secondes plus tard, Terry était au bout du fil. Tout à coup, Archie fut terrifié. Il avait promis à sa chère femme et à leur raisonnable amie Patty qu'il ferait de son mieux afin de convaincre Terry de venir immédiatement et il voulait tenir sa promesse. Pourtant, tout ce à quoi Archie pouvait penser, c'était que sa meilleure amie risquait de mourir et que ses hallucinations dues à la fièvre lui faisaient appeler celui qu'elle aimait encore après toutes ces années. Et maintenant, celui qui faisait battre le coeur de Candy était au téléphone et Archie était presque paralysé par la peur. Mais il ne pouvait pas échouer et il essaya d'imaginer comment Candy réagirait si elle était à sa place et il se décida à parler. 'Terry ?' 'Peu de gens osent m'appeler ainsi. Est-ce que je vous connais, Monsieur ?' Archie remarqua que sa voix n'avait pas beaucoup changé. 'Oui, nous étions en pension ensemble et nous avons été camarades de classe quelques mois,' dit Archie. Il ne voulait pas que Terry lui raccroche au nez. Archie entendit le rire de velours de Terry à l'autre bout du fil. 'J'ai bien peur que vous ne deviez être plus précis, parce que j'ai fréquenté de très nombreuses pensions,' répondit Terry. 'Je suis Archie Cornwell et nous nous sommes rencontrés à l'Académie St Paul. Vous souvenez-vous de moi ?' Seul le silence répondit à sa question. 'Terry ?' 'Je suis toujours là.' Il y eut une autre pause assez longue, puis Terry lui demanda, 'Pourquoi m'appelez-vous ?' Archie prit une très profonde respiration. 'Il y a deux semaines, l'épidémie de grippe a frappé la Maison de Pony et presque tout le monde est guéri maintenant. En fait, la seule qui risque de ne pas y survivre ne cesse de vous appeler. Je suis désolé d'être si brutal, mais il se pourrait bien que Candy n'ait un pied dans la tombe et votre nom est la seule chose qu'elle ait dite ces derniers jours. Je ne sais pas ce qui s'est passée entre vous deux et ce n'est pas le moment d'en discuter. J'espère simplement que vous pouvez quitter votre femme quelques jours et rendrez visite à une courageuse jeune femme qui pourrait bien très bientôt nous quitter pour toujours,' déclara Archie. 'Candy ? Mourante ? Mais elle est si forte !' Terry marqua une pause de nouveau. 'Ma femme ?' 'Nous l'avons soignée, mais j'ai été chargé de vous contacter avant qu'il ne soit trop tard. Si elle doit mourir, ce serait peut-être une bonne chose qu'elle vous voit une dernière fois. Peut-être aimeriez-vous également lui dire adieu.' 'Est-elle à la Maison de Pony ?' Archie hocha la tête, mais il comprit bien vite que cela n'était d'aucune utilité à Terry, et il parvint finalement à émettre un "Oui" étouffé. 'J'arrive !' La dernière chose qu'Archie entendit fut Terry appelant sa mère. Il raccrocha le combiné et se laissa glisser dans la cabine. Il tremblait et pleurait. Et si Terry arrivait quand il serait déjà trop tard ? Et que ferait-il sans Candy ? Elle n'était que son amie et il était amoureux d'Annie, mais Candy avait toujours été l'étoile du berger dans la nuit. Comment le monde pourrait-il exister sans Candy ? Archie sentit le courant d'air sur sa joue lorsque la porte de la cabine s'ouvrit. Il sentit l'amicale pression d'une main sur son épaule et Archie releva les yeux. C'était son chauffeur, Watson. 'Un verre, Monsieur ?' Archie renifla bruyamment, se releva, sécha ses yeux et dit, 'C'est une excellente idée. Vous joindrez-vous à moi ?' 'Avec plaisir, Monsieur.' 'Je prendrai un soda, mais commandez ce qui vous fait plaisir,' proposa Archie. Watson sourit parce qu'il savait que son patron ne buvait plus. Après la mort d'Alistair, Archie s'était presque noyé plus d'une fois dans des tonneaux et des cuves et Madame Annie, qui n'était pas encore Madame Annie à l'époque, ne pouvait pas faire grand chose, si ce n'était prendre soin de lui lorsqu'il se réveillait. Bien sûr, Watson ne travaillait pas encore pour les Cornwell à ce moment-là, mais les autres domestiques lui avaient raconté les petits secrets des lieux pendant les repas et ils avaient dit qu'un jour Mademoiselle Candy avait décidé de prendre les choses en main elle-même. Elle avait emmené Monsieur Archibald quelque part et elle ne l'avait ramené que trois semaines plus tard, définitivement sobre. Madame Annie et Monsieur Archibald ne parlait jamais de cette période et Monsieur Archibald ne regardait même pas une bouteille de quoi que se soit plus fort que du soda. Il était donc bien évident qu'il n'allait pas, surtout un jour comme aujourd'hui, briser une promesse, quelle qu'ait été sa nature, qu'il avait faite à Mademoiselle Candy. 'J'aime bien les sodas, Monsieur,' dit Watson. Ils allèrent au comptoir et Archie commanda leurs verres. Ils s'assirent et laissèrent le silence les envelopper calmement. 'Écoutez Watson, j'apprécierai si vous ne disiez rien de la petite scène dans la cabine à ma femme.' 'Madame Annie n'a pas besoin de savoir ça, Monsieur.' Le sourire d'Archie était plein de gratitude et de soulagement, il s'en voudrait d'ajouter à la pénible épreuve à laquelle Annie devait faire face. Le vieux bonhomme désagréable qui leur apporta leurs verres leur demanda avec un détestable petit sourire en coin, 'Et à quoi allez-vous boire, les garçons ?' Archie et Watson le regardèrent tous deux avec mépris et répondirent à l'unisson, 'À une dame !', ce qui les fit sourire. De retour à la Maison de Pony, Archie annonça ce qui semblait être un succès. Les enfants faisaient encore la sieste selon les ordres de Soeur Maria, mais la nonne et Mlle Pony allèrent dans leur chambre afin de veiller sur leur sommeil, et ce dès qu'Archie était revenu à l'orphelinat avec un sourire aux lèvres. Il se rendit dans la chambre de Candy et fut immédiatement assailli de questions chuchotées par Annie et Patty. Il les fit taire d'un geste de la main et déclara, 'Il vient.' 'Qu'a-t-il dit exactement ?' demanda Annie alors même qu'elle trouvait refuge dans les bras grands ouverts de son mari. 'Qu'il venait immédiatement,' répondit-il. Patty et Annie poussèrent un soupir de soulagement. 'Ne devrions-nous pas le dire à Candy ?' demanda-t-il. 'Je ne pense pas qu'elle comprenne quoi que ce soit. Le sommeil dans lequel la fièvre l'a plongée est bien trop profond,' murmura Patty. 'Tu sais bien mieux que moi ce qu'il faut faire pour la soigner, mais ne crois-tu pas que notre Candy doit détester que tout soit si calme et triste autour d'elle ?' fit Archie. Patty regarda Candy, clouée au lit. Elle était très pale, sa peau paraissait presque gluante et comme si elle était sur le point de peler. Elle semblait maigrichonne, épuisée et ses cheveux dorés avaient perdu leur éclat. 'Mon Dieu, Archie ! Tu as raison ! Et c'est la toute première leçon qu'elle m'a apprise !' s'exclama Patty. Annie semblait quelque peu perdue, alors Patty expliqua que, même si Candy pouvait très bien ne pas survivre à la grippe, il n'était pas bon pour elle, qu'elle les entende et comprenne ce qu'ils disaient ou non, qu'ils agissent comme s'ils portaient déjà son deuil. Patty se pencha vers Candy et lui dit, 'Tiens bon, Candy, Terry vient te voir.' Quelque chose d'inattendu se produisit alors : ses amis la virent lutter et tenter d'ouvrir les yeux. Elle n'y parvint pas, mais à ce moment précis, ils commencèrent à espérer que la venue de Terry ne fasse une réelle différence. 'Quand penses-tu qu'il pourra être ici ?' Patty demanda à Archie. Archie considéra le chemin que Terry allait devoir faire et il dit, 'Je pense qu'il aura besoin de deux ou trois jours pour arriver jusqu'ici.' Patty regarda Candy de nouveau et annonça, 'Nous devons encore plus prendre soin d'elle jusque là. Ce lit est un véritable champ de bataille et une soupe ferait du bien à Candy. Archie, tu t'occupes de son repas, tandis qu'Annie et moi allons lui faire un nid douillet.' Archie alla à la cuisine : il savait que Soeur Maria devait avoir prévu d'avoir quelque chose de prêt quelle que soit l'heure. Annie savait où les draps étaient rangés et elle se chargea d'aller en chercher une paire. Pendant ce temps-là, Patty commença à
la toilette de son amie à l'eau fraîche, sans jamais cesser de répéter
que Terry serait bientôt là. Le lendemain, ils entendirent la voiture postale s'arrêter devant leur porte. Depuis que l'épidémie de grippe avait commencé, leur postier avait continué à venir, même s'il n'avait pas de courrier à leur donner, ou bien à prendre. Un jour, il les avait même aidés en rapportant des provisions. On frappa à la porte d'entrée et un des orphelins y courut. Il l'ouvrit toute grande et se figea sur le seuil : au lieu du postier Phillips, son vieil ami, il y avait un homme grand et aux longs cheveux châtains. Ses chaussures, pantalons et manteau noirs étaient couverts de poussière et la peur et l'épuisement se lisaient clairement dans ses yeux bleu-vert. Le jeune garçon aurait sans doute hurlé si Soeur Maria n'était pas arrivée derrière lui et n'avait accueilli le visiteur. 'M. Granchester ! C'est un miracle ! Nous ne vous attendions pas avant demain au mieux. Entrez, je vous en prie !' fit Soeur Maria chaleureusement. 'Merci, ma soeur. Quand Cornwell a téléphoné, je me suis souvenu de quelques-unes des choses que j'avais apprises quand j'étais un mauvais garçon. Je suis parti immédiatement, j'ai pris le premier train qui allait dans la bonne direction et j'ai fais le reste du chemin en auto-stop,' lui répondit Terry. Phillips arriva derrière Terry et déclara, 'Je l'ai rencontré sur la route, ma soeur, et je l'ai amené tout droit ici dès qu'il m'a dit à quel point l'état de Mademoiselle Candy était sérieux. Comment va-t-elle, ma soeur ?' 'En fait, ce jeune homme pourrait bien parvenir à la ramener parmi nous,' répondit Soeur Maria. D'un simple signe de tête au jeune garçon, l'autre invité de l'orphelinat fut entraîné dans la cuisine par le petit résident, tandis que la nonne amenait Terry directement à la chambre de Candy. Mlle Pony, Patty, Annie et Archie étaient là, discutant tous ensemble et parfois incluant Candy dans leurs propos comme si elle allait leur répondre. Leur changement d'attitude avait modifié quelque chose dans l'atmosphère générale et même si Candy n'était toujours pas réveillée, elle avait l'air d'aller bien mieux que quelques heures auparavant. Quand il vit Candy, la surprise fit prendre à Terry une profonde respiration. Il savait que des années avaient passé depuis la dernière fois qu'il l'avait vue. Les photos de lui qu'il voyait dans la presse lui rappelaient que le temps passait, mais Candy était sa Candy, celle qui restait comme dans son souvenir, comme le soir où... Maintenant, même si la grippe l'avait visiblement épuisée, il pouvait clairement voir que Candy était devenue une très belle jeune femme. Instinctivement, il regarda sa main gauche qui reposait délicatement au-dessus des couvertures et il poussa un soupir de soulagement totalement involontaire. Lorsqu'elle reconnut le jeune homme qui lui avait rendu visite quelques années plus tôt, Mlle Pony se mit à pleurer et elle caressa la joue de Candy. Les amis de Candy s'apprêtaient à lui poser des milliers de questions, mais Soeur Maria prit les choses en main et chassa tout le monde hors de la chambre. En fermant la porte, elle dit à Terry qu'elle avait bon espoir qu'il parvienne à réveiller Candy puisqu'elle avait réagi à l'annonce de sa venue. Quand Terry eut assez recouvré ses esprits pour se retourner et lui demander "Vraiment ?", il posa la question à une porte close. Il déboutonna lentement son manteau et vint s'asseoir sur la chaise que Mlle Pony avait placée à côté du lit de Candy. La porte s'ouvrit et Patty lui dit de donner à boire à Candy et de lui parler, puis elle referma la porte derrière elle. Terry était très surpris, mais il obéit. 'Cornwell a téléphoné hier et je suis venu tout de suite. J'ai demandé à ma mère d'aller chez moi afin de nourrir mon chat, et même si ces deux panthères ont bien du mal à accepter la compagnie l'une de l'autre, elle a accepté quand je lui ai dit que tu étais malade. Elle t'aime beaucoup, tu sais.' Il comprit que pour parvenir à la faire boire, il allait devoir la redresser un petit peu et il avait peur des sentiments que cela risquait d'évoquer en lui, mais il obéit à Patty malgré tout. Il s'assit à côté de Candy sur le lit, la prit dans ses bras et parvint à lui faire avaler quelques gorgées. 'Tu ne peux pas mourir, Candy. Pas maintenant. Pas quand je t'ai retrouvée et qu'il n'y a pas d'alliance à ton doigt. Je veux savoir pourquoi tu ne m'es pas revenue.' Ses paupières s'agitèrent. Il était évident qu'elle luttait afin de reprendre connaissance. 'Reviens vers moi, tâche de son, ou j'en appellerai aux sorcières de la pièce écossaise afin qu'elles aillent te chercher jusqu'au paradis,' la menaça-t-il. Elle ouvrit les yeux et vit Terry, dont le sourire illuminait la pièce, comme à chaque fois qu'elle rêvait qu'elle se réveillait et qu'il était là. Elle savait qu'il s'agissait d'un rêve. Il était quelque peu différent cette fois-ci. Plus réaliste, peut-être. Terry avait l'air différent, pas exactement comme dans le dernier souvenir qu'elle avait de lui. Elle avait aussi l'impression de sentir son eau de Cologne et il était si chaud tout contre elle. Elle soupira et essaya de se blottir contre lui, mais elle était trop fatiguée. C'est Terry qui l'aida et la serra tout contre lui. Il lui donna encore un peu d'eau, ce qu'elle apprécia grandement. Après avoir déposé un baiser sur son front, il lui murmura tendrement, 'Si seulement j'avais su que ce serait si facile, je serai venu te voir il y a longtemps. Je n'arrive pas à croire qu'il ait fallu que tu sois si malade pour que j'aie de tes nouvelles. Tu es impossible, tâche de son, tu vas devoir répondre à quelques petites questions, mademoiselle !' Tandis qu'il lui parlait, le ton était monté. 'Vraiment désolée,' parvint-elle à dire. 'Je t'en prie ! Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir et d'être en colère, mais j'avais espéré que tu me contacterais quand la nouvelle a été dans tous les journaux. C'est à ce moment-là que j'ai eu peur et que j'ai commencé à penser que tu devais être mariée à un homme bien et que tu m'avais oublié,' dit-il en lui caressant les cheveux sans même s'en rendre compte. Bien que cela lui en coûte de parler, elle voulait tout lui dire, parce que les autres fois, elle ne pouvait pas parler. 'Désolée t'avoir laissé partir, était une erreur. Jamais lire journaux pas voir photo de toi et femme. Jamais oublier,' murmura-t-elle. À ce moment-là, toute l'horreur de la situation le fit pleurer, et c'est alors qu'Annie ouvrit tout doucement la porte, elle crût que ses larmes étaient dues au fait que Candy était vivante et réveillée. Tout le monde fut bientôt informé que Candy s'était réveillée et ils s'en réjouirent tous. Soeur Maria et Patty durent s'occuper de Candy alors qu'elle était encore dans les bras de Terry, parce qu'il refusait de bouger. Archie ordonna à Watson d'aller chercher le docteur et après sa consultation le brave homme se rendit dans le bureau de Mlle Pony et déclara, 'Puisque Mlle André a fait face à la plupart des désastreux effets secondaires de cette grippe, et bien qu'il y ait toujours un risque, je pense que nous aurons le plaisir de sa compagnie quelques temps encore.' Il leur donna des instructions strictes et repartit. 'Voudriez-vous aller en ville avec Watson ? Vous pourriez téléphoner chez vous si vous le souhaitez,'suggéra Annie. 'Merci, Annie, mais j'ai dit quoi faire à ma mère quand je suis parti,' répondit Terry. 'Votre femme ne s'inquiétera-t-elle pas tant que vous ne l'aurez assurée que vous êtes arrivé à bon port ?' ajouta Archie, sachant que lui-même serait terrifié si Annie le quittait aussi précipitamment, ne serait-ce que pour rendre visite à un cousin éloigné. Terry regarda avec insistance la main gauche d'Archie, et espérant que ce dernier ferait de même avec lui, et il annonça qu'il allait préparer un vrai repas pour Candy, comme le docteur l'avait ordonné. Dès que Terry eut refermé la porte du bureau en allant à la cuisine, Patty calotta Archie. 'Aïe !' protesta-t-il. 'Est-ce que l'un d'entre vous a entendu quoi que ce soit à son sujet avant que Candy ne l'appelle et que nous ne commencions à chercher des informations ?' demanda Patty. Ils firent non de la tête. 'Il ne porte pas d'alliance. Il doit être veuf,' conclut Patty. La surprise fit prendre une profonde respiration à Annie, tandis qu'Archie se donnait un grand coup sur le front. Après une seule journée de soins attentionnés, Candy reprit beaucoup de forces. Peut-être était-ce dû au fait que Terry refusait de s'éloigner d'elle. Il alla même jusqu'à passer la nuit sur la chaise qui se trouvait à côté de son lit, quelque inconfortable que cela ait été. Ce fut seulement après son second vrai petit déjeuner depuis qu'elle s'était évanouie que Candy eut assez de force pour avoir une discussion sérieuse avec Terry. Ce qu'il avait dit quand elle s'était réveillée était enveloppé d'une sorte de brouillard et elle avait énormément de questions à lui poser. Ils attendirent que leurs amis comprennent qu'ils avaient besoin d'un peu d'intimité et ils furent enfin laissés en tête-à-tête. Terry prit les mains de Candy dans les siennes et il attendit qu'elle les regarde, ce qu'elle fit, et quand elle leva son regard vers lui, il pouvait clairement lire toutes les questions contenues dans ses yeux. Il était sur le point de tout lui raconter lorsqu'ils entendirent le bruit étouffé d'une conversation juste de l'autre côté de la porte. Terry attendit un peu, parce qu'il voulait que personne ne vienne interrompre cette conversation. La porte s'ouvrit et Albert entra dans la pièce. 'Candy ! J'ai su qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas quand je n'ai pas reçu ta lettre hebdomadaire,' fit Albert. Il s'assit sur le lit et la prit dans ses bras, oubliant complètement la présence de Terry. Candy et Terry restèrent tous deux sans
voix. A suivre... © Drusilla octobre 2003
Disclaimer: Je ne fais que jouer avec les jouets de quelqu’un d’autre. Puis-je être pardonnée dans ma prochaine incarnation ! Les flamers seront adoptés par ma famille (si vous ne croyez pas que c’est une menace... dommage !). Archives : mon groupe [http://groups.yahoo.com/group/Drusilla_Dax_Haven/], fanfiction.net [http://www.fanfiction.net/profile.php?userid=159451] et le site de Sophie [http://www.candyneige.com/] Beta : Starkindler (pour la version anglaise). Je suis la seule coupable des erreurs restantes ! (S’il y a des volontaires pour m’aider avec la version française... ^_^)
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